Mes livres à lire !


Voici quelques livres de ma bibliothèque pour lesquels je vous propose les résumés de l'éditeur avant de vous donner mon avis.


Les quatre filles du révérend Latimer de Colleen McCullough


Australie, début du XXe siècle. Les sœurs Latimer sont au nombre de quatre : Edda et Grace, les aînées, sœurs jumelles nées de la première union de leur père, un pasteur dont l’épouse est morte en couches ; Heather et Kitty, des jumelles également, filles de l’ancienne gouvernante du presbytère qui a épousé le révérend en secondes noces.

En 1925, les sœurs âgées de 18 et 19 ans fuient l’austérité du presbytère et l’autorité maternelle pour se former au métier d’infirmière dans l’hôpital de leur ville natale, en Nouvelle-Galles du Sud.



Là, chacune pourra aussi laisser libre cours à ses aspirations personnelles, dont la recherche de l’amour. Mais la Grande Dépression n’est pas loin, qui pourrait balayer bien des rêves d’émancipation dans une société encore très patriarcale…


Une grande fresque sentimentale qui s’attache à la destinée de quatre jeunes femmes énergiques et attachantes.


Pardonnable, impardonnable de Valérie Tong Cuong


Un après-midi d’été, alors qu’il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement.

Ses parents Céleste et Lino et sa grand-mère Jeanne se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l’accident. Ou plutôt le coupable. Qui était avec lui ce jour-là ? Pourquoi Milo n’était-il pas à sa table, en train de faire ses devoirs, comme prévu ?

Tandis que l’angoisse monte autour de l’état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille. L’amour que chacun porte à l’enfant ne suffira pas à endiguer la déflagration. Mais lorsque la haine aura tout emporté sur son passage, quel autre choix auront-ils pour survivre que de s’engager sur le chemin du pardon ?

Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.



Si j'ai bonne mémoire d'Anne Icart

Violette est de retour à Toulouse, bercail de la tribu Balaguère, avec son mari, leur petit garçon et toute leur joyeuse ménagerie. Là-bas, ils replongent dans l'univers d'enfance et d'adolescence de Violette. Un monde chamarré, chaleureux, plein de soleil, mais aussi de ces ombres silencieuses, secrets et non-dits " qui pourrissent tout " et qui l'ont fait fuir quelques années plus tôt. Elles ont un peu vieilli, mais ses tantes, ces merveilleuses mères de substitution, sont toujours là, Babé, le coeur du foyer, et son inépuisable tendresse, Justine, la magicienne aux doigts de fée, et son indéfectible énergie. Leur générosité, leur optimisme, leur amour de la vie, quels que soient les obstacles et les coups du sort. Et puis il y a Blanche, sa mère. Blanche et ses silences, Blanche et ses trous de mémoire, Blanche, de plus en plus cahin-caha... Justement, la raison officielle de ce retour est de se rapprocher d'elle. Mais Violette en a une autre, plus intime : retrouver son père, dont elle ne connaît même pas le nom... Sa mère acceptera-t-elle enfin de l'accompagner dans cette quête ?Dans la famille Balaguère, demandez Violette, la fille... À travers son histoire, qui explore tout en sensibilité les secrets, les douleurs et les joies emmêlés dans l'enfance, on retrouve avec bonheur la tribu de femmes de Ce que je peux te dire d'elles, qui a déjà conquis un large public.



Des vies en mieux


Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études pour un boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux autres filles.
Elle dit qu’elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s’en souvenir.


Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.

Quelques mois plus tard, et à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.








Le Voisin de Tatiana de Rosnay


Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? À l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi ... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?
Grâce à un scénario implacable, Tatiana installe une tension psychologique extrême.En situant le danger à notre porte, elle réveille nos terreurs intimes.



La maîtresse de mon amant de Maggie O'Farrel

Lily rencontre à un vernissage Marcus, architecte. Entre eux, l’attirance est immédiate, magnétique et la jeune femme accepte rapidement de devenir sa colocataire.
Chose étrange, l’appartement de Marcus semble littéralement hanté par Sinead, l’ex fiancée de Marcus.
Ce dernier est resté mystérieusement muet sur les raisons de ce départ aussi soudain que douloureux mais il a involontairement laissé entendre que Sinead était morte. Or, Lily, stupéfaite, croit un jour distinguer Sinead dans la foule d’une rue. 
Elle décide sur le champ de la suivre et poursuit sa filature les jours suivants. C’est alors que Sinead la repère et, au comble de la colère et de l’inquiétude, la rejette violemment. 
Commence alors son récit, entrecoupé des souvenirs de sa rencontre avec Marcus et de leurs cinq années d’amour passionné.




Maman à tort de Michel Bussi


Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. 
Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté.
Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche…
Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger. 
Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule. 
Le compte à rebours a commencé. 
Qui est Malone ?


Portrait Sépia de Isabel Allende

C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du xixe siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans : elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chien, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar. 

Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse... 

Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Une œuvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.





Arrive un vagabond de Robert Goolrick



C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises — l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.
Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.
La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.



Loin de la foule déchaînée



Publié pour la première fois en français sous le titre "Barbara", au Mercure de France en 1901, "Far from the madding crowd" parut en Angleterre en 1874, sans nom d'auteur tant le roman était osé.
Une jeune femme Barbara Everderne (signalons que Bathsheba, l'héroïne, devient Barbara), belle et libre autant qu'on peut l'être en milieu rural à l'époque victorienne, est mariée à un militaire qui la torture. Un amoureux tue le mari. Et Barbara épousera l'homme qui l'aime depuis toujours, qu'elle avait d'abord éconduit, un berger. 

L'ouvrage est réédité en 1980, dans une traduction à peine modifiée, sous le titre Loin de la foule déchaînée. Thomas Hardy, auteur de Tess d'Uberville - dont Roman Polanski a tiré l'un de ses films les plus célèbres -, de Jude l'Obscur, du Maire de Casterbridge, répond à la sensibilité profonde des lecteurs modernes par le récit violent qu'il nous conte des désordres de l'amour et l'évocation d'une nature saisie dans sa nudité et sa vitalité bienfaisantes.

Une sorte d'amoralisme tranquillement intrépide et ce qu'on pourrait appeler le sentiment cosmique de la vie (si humble soit-elle) assurent aux romans de Thomas Hardy, mort en 1928 à l'âge de quatre-vingt-huit ans, une jeunesse éternelle.



En vieillissant les hommes pleurent de Jean-Luc Seigle


juillet 1961.
Dès le lever du jour, il fait déjà une chaleur à crever. Albert est ouvrier chez Michelin. Suzanne coud ses robes elle-même. Gilles, leur cadet, se passionne pour un roman de Balzac. Ce jour-là, la télévision fait son entrée dans la famille Chassaing. Tous attendent de voir Henri, le fils aîné, dans le reportage sur la guerre d'Algérie diffusé le soir même. Pour Albert, c'est le monde qui bascule.
Saura-t-il y trouver sa place? Réflexion sur la modernité et le passage à la société de consommation, En vieillissant les hommes pleurent jette un regard saisissant sur les années 1960, théâtre intime et silencieux d'un des plus grands bouleversements du siècle dernier.



Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil d'Haruki Murakami




A douze ans, Hajime rencontre Shimamoto-san, sa petite voisine. Avec elle, il découvre la musique, les sourires complices, les premiers frissons sensuels ... Et puis celle-ci déménage, laissant à son ami le goût amer de l'abandon. Lorsque, trente ans plus tard, elle réapparaît, Hajime, rongé par le désir et la nostalgie, est envoûté par cette femme énigmatique, reflet de ses rêves perdus. Mais sous les traits délicats du visage de Shimamoto-san se cachent la souffrance, la folie et la destruction.

Conte moderne dont émane un érotisme discret mais obsédant, ce roman, servi par une écriture d'une formidable densité, entraîne le lecteur au coeur des contradictions de héros en quête d'un inaccessible absolu.





Quelle époque ! d'Anthony Trollope


Dans cet ample roman victorien aux ramifications multiples, le centre de gravité est occupé par Augustus Melmotte, un financier véreux qui lance une vaste opération spéculative en Angleterre et en Amérique pour prendre au piège les investisseurs naïfs. Le procédé qu'il met en oeuvre à Londres dans les années 1870 préfigure curieusement certaines affaires du vingt et unième siècle. Melmotte n'est pas le seul à tricher. 
Les jeunes gens de bonne famille désargentés n'hésitent pas à payer leurs dettes de jeu en monnaie de singe et à faire la cour à de riches héritières dans le seul but de reconstituer leur fortune. On triche aussi dans le monde littéraire, où une romancière sans talent veut s'assurer les bonnes grâces des critiques pour faire vendre ses livres. On triche enfin dans le monde du journalisme et de la politique. Quelle époque ! Anthony Trollope nous en brosse un portrait sans concession dans ce roman satirique que connaisseurs et spécialistes saluent comme son chef-d'oeuvre.




Le voyant de Jérôme Garcin





Le visage en sang, Jacques hurle: "Mes yeux! Où sont mes yeux?" Il vient de les perdre à jamais. En ce jour d'azur, de lilas et de muguet, il entre dans l'obscurité où seuls, désormais, les parfums, les sons et les formes auront des couleurs.

Né en 1924, aveugle à huit ans, résistant à dix-sept, membre du mouvement Défense de la France, Jacques Lusseyran est arrêté en 1943 par la Gestapo, incarcéré à Fresnes puis déporté à Buchenwald. Libéré après un an et demi de captivité, il écrit Et la lumière fut et part enseigner la littérature aux États-Unis, où il devient «The Blind Hero of the French Resistance». Il meurt, en 1971, dans un accident de voiture. Il avait quarante-sept ans. 

Vingt ans après Pour Jean Prévost (prix Médicis essai 1994), Jérôme Garcin fait le portrait d'un autre écrivain-résistant que la France a négligé et que l'Histoire a oublié.






Un soir de décembre de Delphine De Vigan


Matthieu Brin, quarante-cinq ans, publicitaire, une femme délicieuse et deux enfants. Il a écrit un livre, a connu un très grand succès et obtenu un prix. Il reçoit des lettres d’admirateurs mais n’arrive plus à écrire. Un jour, il découvre la lettre d’une femme, une lettre étrange, différente, qu’il relit plusieurs fois et ne range pas avec les autres.
Un soir de décembre, c’est l’histoire d’une femme qui écrit à un homme qu’elle a aimé, et n’a jamais oublié.

L’histoire d’une faille soudaine dans la vie d’un homme, d’un couple rattrapé par l’usure du temps.

Un soir de décembre, c’est l’histoire d’un moment de fragilité où les certitudes s’estompent, où le passé resurgit, où la mémoire se recompose.



Avril enchanté d'Elizabeth Von Arnim

Deux jeunes Londoniennes, Mrs. Wilkins et Mrs. Arbuthnot, décident, un jour de pluie trop sale et d'autobus trop bondés, de répondre à une petite annonce du Times proposant un château à louer pour le mois d'avril sur la Riviera. 

En cachette de leurs maris, elles cassent leurs tirelires et trouvent deux autres partenaires pour partager les frais du séjour: l'aristocratique et très belle Lady Caroline Dester, qui veut fuir ses trop nombreux soupirants, et la vieille Mrs. Fisher, à la recherche d'un lieu paisible.
Les brillants dialogues, la drôlerie constante des situations et des personnages qui rappellent Noel Coward ou le meilleur Wodehouse, réussissent par une sorte de pudeur à faire presque oublier que ce roman exempt de gravité est aussi un des plus beaux textes que la littérature du XXe siècle ait consacrés à l'Italie.






2 commentaires:

  1. plusieurs auteurs en commun. je fais le challenge de Lili galipette (opération PAL) pour cet été.
    je viens de terminer "Et Nietzsche a pleuré" que j'ai adoré....

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    1. Oh oui, Et Nietzsche a pleuré est génial... je savoure cette lecture.
      J'ai beaucoup aimé "Journal d'une accoucheuse" - "Noces de neige" et "Sauf quand on les aime".
      Je suis incapable d'en faire un classement, ils sont très différents, mais très bons tous les trois :)

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