vendredi 15 mai 2015

Frères et soeurs en cavale...

L'Echappée belle
Anna Gavalda


L'auteure

crédit photo Le Dilletante
Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970 à Boulogne-Billancourt.
En plus d'être écrivaine, elle est également journaliste car elle rédige des articles pour le magazine "Elle".
Elle est la maman de deux enfants et vit aujourd'hui à Melun.





Biographie - Les livres les plus populaires 

  • 2001 - L’Échappée belle (2009 éd. Le Dilettante)
  • 2002 - Je l'aimais - Adapté au cinéma
  • 2002 - 35 kilos d'espoir (roman jeunesse)
  • 2004 - Ensemble, c'est tout - Adapté au cinéma
  • 2008 - La Consolante
  • 2013 - Billie
  • 2014 - La Vie en mieux


Ce qu'en dit l’éditeur...


Simon, Garance et Lola, trois frère et sœurs devenus grands (vieux?), s'enfuient d'un mariage de famille qui s'annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d'un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle.
Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s'offrir une dernière vraie belle journée d'enfance volée à leur vie d'adultes.



Mon avis

Un roman simple, léger, sans prétention, qui se lit avec un sourire au coin des lèvres. Une fraîcheur se dégage de cette histoire ; c'est   parfois drôle -  une belle-sœur rabat-joie pimente un peu l'histoire - c'est parfois émouvant et souvent touchant. La relation particulière qui existe dans beaucoup de fratries est très justement restituée.
Ce livre très agréable se lit très vite, il est pétri d'amour comme les autres romans d'Anna. Je pense que ce petit bouquin pourrait trouver sa place dans votre valise d'été...



C'est ainsi que la cavale a commencé...




Quelques extraits ?

"J'ai émergé sur le parking d'une station essence du côté d'Orléans. Bien dans le coaltar. Ensuquée et baveuse. J'avais du mal à ouvrir les yeux et mes cheveux me paraissaient étonnamment lourds. D'ailleurs je les ai même tâtés pour voir si c'étaient vraiment des cheveux."

"Et ma Lola à genoux, dessinant au milieu des marguerites et des pois de senteur... Le dos de ma sœur, son grand chapeau, les papillons blancs qui s'y risquaient, ses cheveux retenus dans un pinceau, sa nuque, ses bras qu'un récent divorce avait décharnés et le bas de son tee-shirt sur lequel elle tirait pour estomper ses couleurs. Cette palette de coton blanc qu'elle aquarellait peu à peu... 
Jamais je n'ai tant regretté mon appareil photo."

"Toujours se laver les mains. Toujours se laver la bouche. Toujours pisser en équilibre dix centimètres au-dessus de la lunette et embrasser sans y poser les lèvres. Toujours juger les mamans à la couleur des oreilles de leurs mômes.
Toujours.
Toujours juger."







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