vendredi 27 mai 2016

Juste avant l'oubli d'Alice Zeniter



Juste avant l'oubli d'Alice Zeniter

Flammarion - août 2015



Ma première rencontre avec Alice Zeniter. 

Déçue. L'écriture est belle, mais l'histoire ne m'a pas intéressée.
J'ai pataugé entre une histoire sombre où j'ai cru deviner les prémices d'un roman policier, ou celle d'un amour au bord de la falaise.
La pseudo intrigue policière n'est en réalité qu'une trame de fond. J'ai tenté de m'accrocher à la vie du couple à la dérive mais je me suis noyée dans l'ennui...
Dommage, j'avais vraiment envie d'aimer ce livre dont on a beaucoup parlé. Je devine une écrivaine talentueuse et sensible, mais je suis passée à côté de cet ouvrage. Il ne me reste qu'une impression de grisaille...

Résumé de l'éditeur


Il règne à Mirhalay une atmosphère étrange. C'est sur cette île perdue des Hébrides que Galwin Donnell, maître incontesté du polar, a vécu ses dernières années avant de disparaître brutalement, il se serait jeté du haut des falaises. Depuis, l'île n'a d'autre habitant qu'un gardien taciturne ni d'autres visiteurs que la poignée de spécialistes qui viennent tous les trois ans commenter, sur les « lieux du crime », l'oeuvre de l'écrivain mythique. Cet été-là, Émilie, qui commence une thèse sur Donnell, est chargée d'organiser les Journées d'études consacrées à l'auteur. Elle attend que Franck, son compagnon, la rejoigne. Et Franck, de son côté, espère que ce voyage lui donnera l'occasion de convaincre Émilie de passer le restant de ses jours avec lui. Mais sur l'île coupée du monde rien ne se passe comme prévu. Galwin Donnell, tout mort qu'il est, conserve son pouvoir de séduction et vient dangereusement s'immiscer dans l'intimité du couple.

Quelques extraits

"Certaines maisons étaient là depuis des siècles et j'aurais cru que ça leur prendrait longtemps pour retourner à la terre. Mais non. Ce qui fait tenir une maison, ce ne sont pas les pierres, la maçonnerie. C'est la présence humaine à l'intérieur."

"Elle avait perdu le fil de ses pensées à nouveau. Sur ses lèvres flottait le sourire lointain que donnent les fantasmes de bonheur."

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