La septième nuit de Venise
Thierry Maugenest
Albin Michel - avril 2014
Thierry Maugenest est né en 1964.
Fin connaisseur de la cité des Doges, Thierry Maugenest a publié une dizaine de livres parmi lesquels Venise.net (Liana Levi, 2003) couronné par plusieurs prix littéraires, Les Rillettes de Proust (Hugo & Co). Il vit entre Aix-en-Provence et Venise.(Albin Michel)
Mon avis
Quand j'ai acheté ce livre, je pensais qu'il s'agissait d'un roman policier comme annoncé dans certaines critiques. Pour ma part, je l'ai vécu comme un roman d'aventures pour y avoir trouvé tous les ingrédients : un dépaysement total, des personnages bien campés, du mystère, du mouvement, des rebondissements, une intrigue intéressante et même un peu de piment avec quelques passages érotiques !
L'écriture très masculine de Thierry décrit aussi habilement les grandes richesses patrimoniales de Venise, que les us et coutumes du XVIIIe siècle de la cité des Doges.
Ce roman bien documenté et très agréable à lire, comblera tout autant les amateurs de romans historiques que les lecteurs en quête d'évasion.
Résumé de l'éditeur
Venise, hiver 1727. Une invention destinée à révolutionner la navigation et à redonner à la ville son lustre d’antan est l’objet de toutes les convoitises ; elle est aussi à l’origine d’actions les plus noires, comme le sordide assassinat d’un brillant scientifique espagnol dont le cadavre a été retrouvé dans une des ruelles de la ville…
Pour mener l’enquête et protéger la précieuse trouvaille, deux personnages atypiques : Zorzi Baffo, membre de la Quarantia criminale, auteur à ses heures de contes érotiques, et son adjoint, un certain Carlo Goldoni, passionné de théâtre et futur génie de la comédie italienne. Mais tandis que la Sérénissime, craignant de tomber entre les mains d’une puissance étrangère, redouble d’insouciance et sombre dans l’excès au rythme d’un carnaval propice à tous les vices, l’assassin continue de sévir…
Bibliographie (extrait)
Un passage au hasard...
Quelques extraits
"Et ce n'est pas à toi que j'apprendrai que le plaisir des sens n'est rien sans la poésie et le jeu de la séduction."
"Le cours de l'histoire se retourne rarement, pense-t-il, et il est hasardeux de renouer avec l'esprit de conquête alors que Venise est entrée dans ce qu'il considère comme sa septième et dernière nuit, celle du masque triomphant, celle de tous les excès, de la fête, du carnaval permanent, de la débauche ; autant d’éléments qui se trouvent aux antipodes de la discipline, de l'ambition et du dépassement de soi."
"Au temps de la suprématie de Venise, cette place était considérée comme le centre du monde. C'est ici, dans ce périmètre qui fait face à la tour de l'Horloge, que les Croisés sont rentrés victorieux de Constantinople, ou que Marco Polo, de retour de Chine, à révélé ses trésors aux Vénitiens."
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